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Vaches, lapins, poules …

Dernière mise à jour : 28 avr. 2024

Tous les êtres vivants sont sensibles à leur environnement électromagnétique.


A Mazeyrat d’Allier, Frédéric Salgues a un cheptel d'environ 200 vaches et depuis juillet 2021, date de la mise en service de l'antenne-relai à côté de son bâtiment, il ne reconnaît plus ses bêtes :

Baisse de la production de lait, mortalité multipliée par 4, vaches prostrées dans un coin du bâtiment.


Il fait pourtant parti des meilleurs éleveurs du département mais tout bascule quelques jours après la mise en place de l’antenne.


En 2021, il demande alors au Tribunal administratif de Clermont-Ferrand la suspension de l’antenne et il obtient, en mai 2022, son arrêt pour 2 mois afin de constater l’effet sur le bétail.


La décision donne donc trois mois aux opérateurs (Bouygues Télécom, Free, SFR et Orange) pour stopper son fonctionnement.


Août 2022, le Conseil d’État annule la décision, relevant une « erreur de droit » et estimant que le tribunal administratif n’avait « pas caractérisé l’existence d’un péril grave ».

 

La rapidité avec laquelle le Conseil d’Etat a volé au secours des opérateurs est assez révélatrice de sa volonté de protéger leurs intérêts et de cacher ainsi la nocivité des ondes électromagnétiques sur les animaux – et donc sur les hommes.


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Autres cas :

Patrick PILON, éleveur dans la Sarthe depuis 30 ans, qui perdra 200 000 lapins et son entreprise en 4 ans. Tout commence avec l’arrivée d’une nouvelle antenne-relai…

 

Problème de croissance de la volaille et de fertilité des vaches dans l’exploitation de la famille Brault. « Dès qu’on les éloigne de l’antenne tout va bien. »



En France, on estime à 30 % le taux de mortalité des abeilles, chiffre qui augmente chaque année. L’Allemagne a révélé que près de 75 % de la population d'insectes volants avaient disparu en moins de 30 ans.


Dans une étude scientifique de novembre 2022*, les chercheurs ont indiqué que des effets génotoxiques avaient été observés chez des espèces terrestres, aériennes, aquatiques et végétales à des expositions de rayonnement d'intensité bien inférieures aux directives de l'ICNIRP.


*Source : PubMed

Publié en ligne 2022 Nov 25

Auteurs : B. Blake Levitt, Henry C. Lai, et Albert M. Manville II


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