Endométriose
- Lesondesetnous
- 15 févr. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 avr. 2024
L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente qui concerne une femme sur dix.
Chez les femmes de 25 à 49 ans, on observe - sur la période de 2011 à 2017 - une augmentation du risque d'endométriose de 10,4% (Source : Santé Publique France)
Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Différents organes peuvent être touchés. La maladie parfois asymptomatique peut aussi provoquer des douleurs intenses notamment au moment des règles mais aussi causer l’infertilité.
Selon Marina Kvaskoff - Epidémiologiste et Chercheuse Inserm :
« Malgré sa fréquence et ses importantes conséquences néfastes en termes de qualité de vie, de risques sur la santé à long-terme et de coûts pour la société, les causes de l’endométriose sont largement inconnues. »
Sont néanmoins pointés du doigt l’exposition aux PCB, aux dioxines et aux pesticides organochlorés, aux esters de phtalate, bisphénol A, etc ...
Mais on ne parle toujours pas de l’influence de l’environnement électromagnétique.
Pourtant, en 2018, des chercheurs ont exposé des tranches d'endomètre et de myomètre (tissus de la paroi utérine) de porc à un champ électromagnétique 50 et 120 Hertz pendant 2 et 4 heures en présence ou non de progestérone.
Leurs conclusions sont les suivantes :
« Le champ électromagnétique induit des changements dans la synthèse et la libération d’Oestradiol dans les tissus utérins (…). Ces changements sont liés à la fréquence, au moment de l’exposition et à la présence de progestérone. Nous soupçonnons que ce phénomène observé pourrait conduire à des modifications du milieu intra-utérin des œstrogènes, qui est crucial pour la bonne activité des tissus utérins pendant la phase mi-lutéale du cycle œstral. »
Dans une autre étude de 2015, 16 rats ont été exposés à un champ électromagnétique dans la région abdominale pendant 15 minutes par jour pendant 15 jours. Elle a révélé une « diminution significative du nombre de follicules ovariens chez les rats exposés à un champ électromagnétique. »
En France, en 2023, le cancer de l’endomètre est le plus fréquent des cancers gynécologiques (en dehors du cancer du sein).
A quand des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes femmes qui portent leur téléphone portable dans la poche de leur pantalon ?
Source : Science Direct
Publié en ligne 2018 Juin 9 / Auteurs : Anna Koziorowska, Ewa Monika Waszkiewicz, Maria Romerowicz-Misielak, Kamila Zglejc-Waszak, Anita Franczak
Source : Science Direct
Publié en ligne 2015 mai 29 / Auteurs : Murat Bakacak, Mehmet Sühha Bostancı, Rukset Attar, Özge Kizilkale Yıldırım, Gazi Yıldırım, Zeyneb Bakacak, Hamide Sayar, Agahan Han
